L’Alchimine

L’histoire pourrait être celle d’une jeune idéaliste qui part à la recherche d’un trésor, sans savoir lequel, sans savoir où… Mais pas du tout.

Je suis idéaliste, c’est vrai, mais l’histoire de la création de “l’alchimine” est aussi concrète que le sont ma vocation, mon expérience et ma vision. On dit de moi que je suis une professionnelle pragmatique. Aussi, quand je parle de trésor, ce n’est ni de la fiction, ni de la littérature.

J’emploie le mot de trésor, parce que je connais la valeur de ce que je cherche, de ce que je veux pouvoir construire, valoriser, pour changer le regard de la société sur le vieillissement, le handicap et les métiers de l’aide à la  personne.

Mon expérience avec EVOL Formation m’a démontré, non seulement qu’il y avait des trésors cachés en chaque personne motivée par l’aide à autrui, et qu’il existe des signes pour repérer ce talent qui fait d’un candidat, une pépite.

La relation humaine, le rapport aidé/aidant, me passionne depuis longtemps. On peut même dire que toute mon histoire familiale m’en a nourrie. C’est sans doute ce qui m’a aidé à grandir, à me construire, à devenir la femme que je suis.

Une femme de conviction, d’engagement, pour, par, avec l’humain.

L’alchimine est la suite logique de l’aventure commencée avec EVOL Formation. Magnifique aventure qui laisserait un goût d’inachevé si toute l’équipe ne mettait pas à profit le talent singulier qu’elle s’est forgé : savoir détecter ce que le savoir-être apporte d’atout à la capacité d’acquisition d’un savoir-faire concordant.

Oui le trésor existe. Il est dans l’humain et le sentiment identitaire, et pour moi, c’est là qu’est la clé de chaque réussite individuelle dont se nourrit l’évolution collective.

J’ai mis du temps à me l’avouer, mais je découvre que j’aime les défis et que je suis une femme de combat.

Lorsque le Prix Femme de l’Innovation Sociale en Occitanie – catégorie bronze – m’a été remis en 2017 pour le travail effectué en formation, j’ai pourtant déjà joué cartes sur table.

« Si j’ai choisi de candidater aux Trophées des Femmes de l’Economie, c’est pour contribuer à changer le regard de la société sur le vieillissement, faire comprendre à quel point les personnes qui s’occupent de nos aînés sont importantes et à quel point leur rôle est fondamental et doit être reconnu. »

2019 est donc une nouvelle année décisive pour moi, pour ouvrir une voie et inviter les professionnels et institutionnels à une réelle synergie.

Je suis consciente de m’attaquer à un des sommets du paysage social et sociétal. Ambitieuse oui, mais avant tout désireuse de relever des défis dont l’humain est au cœur. J’espère, ou plutôt je suis convaincue, que mon équipe et moi-même ne serons pas isolées pour atteindre nos objectifs.

Entreprises, associations, institutions, responsables de secteur, individuels, familles, femmes et hommes de vocations et de talents,
tout le monde et chacun est interpellé, concerné, espéré.

Le projet était fort, et l’histoire est déjà belle.